Tableau de bataille
Adam-Frans Van der Meulen a mis en place les principes fondamentaux de composition qui seront utilisés jusqu'à la révolution de 1789 : exactitude géographique, une élévation au premier plan ou dominent les généraux, enfin les combats déployés en second plan sur une large étendue. Le genre périclite au XVIIIe siècle.
Diderot dira des tableaux de bataille, un genre en déclin à son époque :" C'est qu'il n'y a rien de si ingrat que le genre de Van der Meulen. C'est qu'il faut être un grand coloriste, un grand dessinateur, un savant et délicat imitateur de la nature; avoir une prodigieuse variété de ressources dans l'imagination, inventer une infinité d'accidents particuliers et de petites actions, exceller dans les détails, posséder toutes les qualités d'un grand peintre, et cela dans un haut degré, pour contrebalancer la froideur, la monotonie et le dégoût de ces longues files parallèles de soldats, de ces corps de troupes oblongs ou carrés, et la symétrie de notre tactique. Le temps des mêlées, des avantages de l'adresse et de la force de corps, et des grands tableaux de bataille est passé, à moins qu'on ne fasse preuve d'imagination, ou qu'on ne remonte aux siècles d'Alexandre et de César."
Après la Révolution, l'intérêt pour les scènes militaires renaît sous l'impulsion de Bonaparte dont il se servira avec intelligence pour sa propagande.En 1801, Louis-François Lejeune présente au Salon "La Bataille de Marengo" qui parvient à innover le genre.
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en 1810 Huile sur toile 510x958cm, exposé à Versailles
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en 1812 Huile sur toile 84x140cm, exposé à Paris
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en 1810 Huile sur toile 243x346cm, exposé à Boissy-Saint-Léger
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en 1807 Huile sur toile 105x145cm, exposé à Toledo
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en 1802 Huile sur toile 180x250cm, exposé à Versailles